23.7.04

Le dahu des cotisations patronales

Une recherche Google sur "cotisations patronales" donne 28500 entrées, à peu près autant qu'une recherche sur "dahu" (22300 résultats).

On sait que le dahu est cet animal imaginaire qui ne peut vivre que sur les flancs des montagnes (il a deux pattes plus courtes d'un côté que de l'autre).

Notre Etat français, Grand Maître en Magie Noire, Grand Sorcier en Phlébotomie et Lobotomie Appliquées, possède l'art d'imaginer des dahus réglementaires et administratifs qu'il tente, presque toujours avec succès il faut le reconnaître, de faire passer auprès des administrés pour des êtres bien réels, alors que ce ne sont que des fictions qui cachent des cercles vicieux (le dahu, en raison de ses particularités physiologiques, ne peut que tourner en rond perpétuellement autour de sa montagne).

Il en est ainsi des cotisations "patronales" que vous trouverez sur votre feuille de paye, non loin des cotisations "salariales".

En quoi, ou à qui, peut-il être utile de distinguer deux types de cotisations plutôt qu'un seul ?

Pour l'employeur : aucune utilité, toutes ces cotisations représentent de l'argent que lui coûte le salarié.

Pour le salarié : aucune utilité, patronales ou salariales, peu importe, c'est de l'argent qu'il ne touche pas, et qui est destiné à partir dans le trou sans fond de la Sécu.

Par élimination, on en déduit que le dahu des cotisations patronales ne peut servir qu'à l'Etat, et à sa protégée, la sinistre SS. Comme le dit très bien Georges Lane :
En fait les cotisations patronales n'existent pas. Ce sont un leurre entretenu par les hommes de l'état (dont ceux des syndicats) pour mieux voler l'employé. L'employeur ne connaît qu'une chose : le prix du travail de l'employé qu'il doit payer ET QUE DEVRAIT TOUCHER L'EMPLOYE.

En effet, l'existence de cette part patronale fictive permet à l'Etat et à la SS d'augmenter à volonté la part du gâteau salarial qu'ils s'arrogent sans que le salarié se mette à grogner, puisque rien ne change pour lui. C'est uniquement le méchant patron qui paye les augmentations de cotisations patronales.

En apparence...

Car au final ça se retourne contre le salarié : le patron embauchera moins, licenciera, ou augmentera ses prix, ce qui le rendra moins compétitif et donc peu enclin à embaucher. Mais on accusera le patron, et non le vrai responsable, qui n'est plus visible à ce stade-là.

Mieux vaudrait bien sûr que le salarié reçoive l'intégralité de son salaire et s'assure ensuite comme il le souhaite. Mais cela va à l'encontre des intérêts des vampires qui se tiennent cachés derrière l'abracadabrantesque dahu, attendant leur lot de sang...

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